Plus de deux ans à la tête de l’exécutif, Ariel Henry tarde à réaliser les élections et mater le phénomène de l’insécurité. Si le gouvernement se focalise sur l’arrivée prochaine d’une force armée de soutien à la police nationale pour contrecarrer les gangs, toutefois l’équipe en place risque de ne pas continuer à “diriger” après cette intervention armée de l’étranger.
C’est la Congresswoman Shella Cherfilus McCormick qui l’affirme. Selon elle, après le déploiement de cette force, ayant à sa tête le Kenya, les États-Unis se préparent à lâcher la main du chef de la Primature, Ariel Henry, dont la gouvernance est marquée par la montée vertigineuse des actes d’insécurité dans le pays.
Ces informations ont été relayées par Marvel Dandin, présentateur de l’émission “Dim ma diw”. D’après lui, Shella Cherfilus McCormick a été invitée sur le plateau MSNB pour commenter l’actualité politique haïtienne marquée par la non organisation des élections et l’interminable dialogue des sourds entre l’opposition et le pouvoir en place. Depuis la prise du pouvoir par Ariel Henry en juillet 2021, peu après l’assassinat du président Jovenel Moïse, environ 16 massacres ont été enregistrés à travers le pays. Considéré incapable de mener à bien le pays, il est contesté par une bonne partie de la “classe politique haïtienne”.