Les agents de la Police frontalière (Polifront), chargés de surveiller la frontière qui ont assisté à la scène ne sont pas intervenu face à une foule très motivé et révolté de cette fermeture du côté haïtien
Les haïtiens ont jeté un battant de la porte frontière endommagée dans la rivière massacre et sont entrées en grand nombre dans la province de Dajabón pour acheter de la nourriture et d’autres marchandises à emporter en Haïti.
Rappelons que c’est le deuxième incident du genre après celui du 28 novembre dernier où des individus ont scié les chaînes qui maintenaient fermé la porte frontalière du côté d’Haïti, permettant pendant quelques heures aux haïtiens de transporter en Haïti de grandes quantités de marchandises dans des camions et des motos à 3 roues avant l’intervention des autorités policières haïtiennes et la pose de nouvelles chaînes.
Pour le moment, une réunion est prévue entre les autorités haïtiennes et l’on ignore si elles empêcheront les haïtiens de participer à l’échange commercial de ce vendredi au marché frontalier de Dajabón…
Des haïtiens très en colère à la frontière ont menacé d’entrer en rébellion en cas de nouvelle tentative de fermer la porte frontière haïtienne.
Du côté dominicain, sur ordre du Directeur du Corps spécialisé de sécurité des frontières terrestres (Cesfront), Freddy Soto Thormann, la surveillance a été renforcée sur le pont frontalier côté dominicain pour faire face à toute éventualité.