Le 22 juillet 2025, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’UNESCO, accusant l’organisation d’adopter un agenda « woke », anti-israélien et pro-chinois, ce qui, selon lui, est en totale contradiction avec les valeurs et les intérêts nationaux américains. Cette décision intervient après une réévaluation de plusieurs mois qui avait mis en lumière, selon l’administration Trump, des biais anti-israéliens, un soutien excessif à des causes pro-palestiniennes, ainsi que la montée en influence de la Chine au sein de l’organisation, notamment via des postes clés occupés par des représentants chinois. Trump critique aussi des initiatives culturelles et sociales de l’UNESCO, telles que des programmes sur la justice raciale et la remise en question des normes de genre, jugées clivantes et éloignées du « bon sens » américain. Ce retrait fait suite au précédent désengagement des États-Unis de l’agence en 2017, mais ces derniers l’avaient réintégrée en 2023 sous la présidence Biden dans l’espoir de contrer l’influence chinoise croissante
La directrice générale de l’UNESCO, la Française Audrey Azoulay, a exprimé ses regrets face à cette décision, la qualifiant de « profondément regrettable » bien qu’attendue, soulignant les efforts continus de l’organisation pour promouvoir la coopération culturelle, scientifique et éducative. Elle déplore la perte d’un engagement américain qui constituait un soutien important pour la mission universelle de l’UNESCO. L’agence, quant à elle, s’était préparée à cette éventualité, mais ce retrait représente un revers diplomatique et financier, notamment alors que l’organisation lutte pour maintenir son rayonnement et son impartialité dans un contexte géopolitique tendu
