La Chine a fermement rejeté les appels répétés des États-Unis à cesser ses achats de pétrole en provenance de la Russie et de l’Iran. Pékin justifie sa décision en invoquant sa sécurité énergétique et la défense de ses intérêts nationaux, affirmant qu’elle ne se pliera pas aux pressions étrangères. Cette posture intervient dans un contexte géopolitique tendu, où la dépendance chinoise à ces sources énergétiques stratégiques demeure forte, malgré les sanctions occidentales pesant sur Moscou et Téhéran.
En maintenant ses importations, la Chine renforce un partenariat énergétique crucial avec ces deux pays, défiant ainsi l’hégémonie américaine sur les marchés mondiaux du pétrole. Washington accuse Pékin de financer indirectement des régimes sanctionnés, ce que la Chine dément en soulignant le caractère légal et transparent de ses échanges. Ce bras de fer énergique illustre une fracture majeure dans l’équilibre international et présage des recompositions stratégiques lourdes de conséquences.
