Certains militants politiques ont déclaré que l’organisation d’un référendum pourrait déclencher une guerre civile, ce qui reflète une crainte liée à la forte polarisation et aux tensions sociales autour de ce type de consultation politique. En effet, les référendums, bien qu’étant un outil de démocratie directe permettant aux citoyens de se prononcer sur une question politique, peuvent parfois exacerber les divisions, surtout dans des contextes fragiles où les enjeux sont très contestés
Par exemple, en Haïti, la tenue d’un référendum constitutionnel a été plusieurs fois reportée en raison de la situation sécuritaire instable et des tensions politiques, avec des risques de violences et même de conflits armés liés à ces consultations. Cela illustre comment un référendum peut devenir un point de rupture dans des sociétés déjà marquées par des conflits latents ou ouverts.
Ainsi, la déclaration de militants évoquant une guerre civile post-référendum traduit une inquiétude quant aux possibles violences politiques et sociales qui pourraient survenir si le processus référendaire est perçu comme illégitime ou manipulé, ou si les résultats sont fortement contestés.
