La capitale plongée à nouveau dans le noir suite à la fermeture mardi de la Centrale Hydroélectrique de Péligre par des membres de la population .Ils protestent contre la poursuite de l’occupation de la ville par les gangs armés et demandent aux autorités d’assumer leurs responsabilités.
Depuis le mardi 13 mai, la capitale haïtienne, Port-au-Prince, est à nouveau privée d’électricité après la fermeture de la Centrale Hydroélectrique de Péligre par des membres de la population, principalement issus de la société civile de Mirebalais et Saut d’Eau. Cette action de protestation vise à dénoncer l’abandon de ces villes par les autorités face à l’occupation persistante par les gangs armés, notamment la coalition Viv Ansanm, qui contrôle Mirebalais depuis fin mars.
Les manifestants, représentés par l’avocat et activiste Robenson Mazarin, exigent que les autorités assument leurs responsabilités et déploient les forces nécessaires pour chasser les gangs et rétablir la sécurité. Tant que la situation perdure, la centrale restera fermée, plongeant Port-au-Prince et le département du Centre dans un black-out total.
La centrale de Péligre fournit environ 30 % de l’électricité du réseau national, ce qui accentue la crise énergétique dans un contexte où plus de 85 % de la capitale est déjà sous le contrôle des gangs armés.
