Les États-Unis ont placé une prime sur la tête de Jimmy Chérizier, alias Barbecue, marquant une nouvelle stratégie plus dure contre les gangs en Haïti. Washington affirme disposer de preuves reliant le regroupement Viv Ansanm à des cartels colombiens et mexicains, faisant d’Haïti une plaque tournante du narcotrafic et une menace pour la sécurité régionale et américaine.
Face à cette situation, l’administration américaine envisage le déploiement rapide d’une force multinationale plus robuste, en complément de sanctions ciblées et de méthodes déjà utilisées contre les cartels et groupes terroristes. Cette approche traduit une volonté d’en finir avec l’impunité et de démanteler le système criminel transnational qui étouffe Haïti.
La mise à prix de Barbecue apparaît ainsi comme le premier acte d’une offensive internationale visant à restaurer la sécurité et à briser les réseaux criminels et leurs soutiens politiques et économiques.