« L’Immigration and Customs Enforcement » des États-Unis, une agence du Département de la sécurité intérieure, travaillant en étroite coordination avec l’ensemble du département, notamment avec le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, a procédé a un vol d’expulsion d’Haïtiens en situation migratoire irrégulière conformément à la loi américaine.
Les États-Unis ont organisé depuis Miami un nouveau vol d’expulsion vers le Cap-Haïtiens le 6 septembre 2024, un jour après le départ officiel d’Haïti du Secrétaire d’État Antony Blinken.
Il s’agissait du premier vol de ce type depuis juillet, et malgré les appels tout au long de l’année des défenseurs et des organisations à s’abstenir de le faire en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Et après que l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ait déclaré en mai dernier que les Haïtiens renvoyés dans leur pays risquaient d’être confrontés à des « risques mortels ou à de nouveaux déplacements… »