Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a paraphé cette semaine un accord annoncé par les États-Unis avec son gouvernement pour le “rapatriement direct” des Vénézuéliens du territoire américain.
L’accord permettra “de régulariser la question de la migration et de pouvoir accueillir au Venezuela un groupe de migrants qui ne remplissent pas les conditions légales aux États-Unis pour rester sur son territoire”, a déclaré Maduro dans son émission hebdomadaire à la télévision d’État. “Tous les compatriotes sont les bienvenus”, a-t-il renchéri.
Washington a fait état d’un accord avec Caracas pour reprendre les expulsions, alors que le président démocrate Joe Biden, candidat à sa réélection en 2024, subit de fortes pressions, non seulement de la part des Républicains, qui l’accusent d’avoir provoqué une crise à la frontière avec le Mexique, mais aussi des Démocrates en charge de villes submergées par les migrants comme New York ou Chicago.
Les rapatriements s’effectueront par vols directs à travers le programme “Vuelta a la Patria”, le plan du gouvernement vénézuélien pour le retour des migrants qui, selon Maduro, a ramené plus de 400 000 Vénézuéliens au pays en provenance des États-Unis. L’ONU estime que plus de sept millions de Vénézuéliens ont émigré pour fuir une grave crise politique et économique au Venezuela.