Le sénateur Jacques Sauveur Jean a récemment déclaré que l’ancien président haïtien Jovenel Moïse détenait, avant son assassinat, une liste de noms de personnes soupçonnées de vouloir attenter à sa vie. Selon le sénateur, cette liste aurait été établie dans les mois précédant la tragédie qui a secoué le pays en juillet 2021.
Des informations concordantes rapportent que Jovenel Moïse travaillait effectivement à l’élaboration d’une liste de personnalités impliquées dans le trafic de drogue et d’autres activités illicites, une démarche qui aurait pu précipiter sa mort. D’après une enquête du New York Times, le président Moïse avait dressé une liste de narco-trafiquants, liste qui aurait été saisie par ses assassins lors de l’attaque contre sa résidence privée.
Ces révélations relancent le débat sur les circonstances entourant l’assassinat du chef de l’État et sur les menaces qui pesaient sur lui. Elles soulignent également la complexité du climat politique et sécuritaire en Haïti, où la lutte contre la corruption et le crime organisé demeure un enjeu majeur.
