Moins de vingt minutes après l’assassinat de son père, Joverlein Moïse a déclaré que sa voiture avait essuyé des tirs alors qu’il se rendait à l’ambassade des États-Unis à Tabarre. Il était accompagné de sa femme, de ses enfants et de deux collègues. Malgré le danger, il a expliqué à la sécurité de l’ambassade qu’il était le fils du président et que s’il quittait les lieux, il risquait d’être tué.
« Même avec un passeport diplomatique portant la mention “fils du Président”, je suis resté dehors, sur le parking, avec un enfant de trois ans, sans jamais être reçu. J’y suis resté de 4h à 14h. C’est là que j’ai vraiment eu peur », a-t-il confié lors d’une interview exclusive accordée à Guy Wewe, le lundi 7 juillet 2025, à l’occasion du quatrième anniversaire de l’assassinat de son père, Jovenel Moïse.
Joverlein Moïse a précisé qu’au moment des faits, il était accompagné de seize agents de sécurité. Pourtant, il n’a jamais pu obtenir d’audience auprès du personnel de l’ambassade ce jour-là.
