Barbecue, toujours en mission commandée, prétend lutter pour chasser Ariel Henry du pouvoir par les armes, mais faut-il se demander si ses actions servent en réalité les intérêts du régime de facto d’Haïti, dirigé par Ariel Henry, en mal de faire venir des soldats étrangers sur le territoire de Dessalines.
Les observateurs avisés ont tout à fait le droit de se demander pourquoi cette sortie spectaculaire du chef de gang criminel de Cité Soleil/Bas de Delmas intervient à ce moment précis où le chef accusé de connivence avec les gangs est en déplacement sur des « territoires contrôlés ». Est-ce un hasard que cela coïncide avec le discours prévu de Ariel Henry à la tribune des Nations Unies, où il devrait aborder la question de la lutte contre la violence des gangs?
La crise « préfabriquée » du « canal sur la Rivière Massacre » semble alimenter les débats et justifier une intervention, ce qui est particulièrement opportun pour les alliés de Ariel Henry, tels qu’André Michel, Edmonde Beauzile, et d’autres qui se garden de se prononcer sur le sujet brulant aux objectifs cachés et inavoués.
La présence de Jimmy Chérisier dans les rues de la capitale en tant que leader de gangs notoire, rappelle le triste scénario du « blockage du terminal de Varreux ». Cependant, il est impératif de ne pas prendre à la légère les paroles d’un chef de gang criminel redoutable qui semble jouer avec la crédulité de ceux qui aspirent au changement en commençant par chasser Ariel Henry, qu’ils considèrent comme incompétent.
Cette situation complexe exige une analyse approfondie et une réflexion sur les véritables motivations derrière les actions de Barbecue prônant de tourner les armes comme l’un de ses principaux partenaires. La violence ne peut jamais être la solution pour un avenir meilleur en Haïti, et il est crucial de rechercher des moyens pacifiques et légaux pour résoudre les problèmes du pays. Les Haïtiens méritent un avenir stable et prospère, et cela ne peut être atteint qu’en évitant les pièges tendus par ceux qui cherchent à exploiter la situation à leur avantage politique.