Dans une décision rendue mercredi 2 juillet 2025, le juge du district Randolph Moss a fermement statué que l’administration Trump avait outrepassé ses prérogatives en matière d’immigration, agissant ainsi en violation flagrante des lois fédérales en vigueur aux États-Unis. Cette décision intervient dans un contexte où l’administration Trump cherchait à imposer une politique migratoire alternative, notamment en renforçant les contrôles à la frontière sud et en limitant drastiquement les possibilités de demande d’asile. Le juge Moss a rappelé que le président ne dispose pas du pouvoir de contourner ou d’ignorer les lois adoptées par le Congrès, qui détient l’autorité exclusive pour légiférer sur les questions d’immigration. En ce sens, toute mesure présidentielle doit impérativement respecter le cadre légal établi par le législateur, ce qui n’a pas été le cas ici.
Cette décision judiciaire représente une victoire importante pour les défenseurs des droits des migrants, qui dénoncent depuis longtemps les politiques restrictives et souvent controversées mises en œuvre par l’administration Trump. En bloquant ces mesures, le juge Moss protège non seulement les principes fondamentaux du droit d’asile, mais il réaffirme aussi la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, garantissant ainsi un équilibre démocratique essentiel. Par ailleurs, cette décision intervient à un moment où les tensions à la frontière mexicaine sont particulièrement vives, avec un déploiement massif des ressources fédérales pour empêcher les migrants de traverser. Le jugement rappelle que la protection des droits humains doit primer, même dans un contexte de contrôle migratoire renforcé.
