Un document officiel issu d’une rencontre tenue à New-York le jeudi 12 septembre met en garde : Haïti est actuellement en dehors de l’ordre constitutionnel et institutionnel. La mission du Conseil présidentiel de transition (CPT) prendra fin en février 2026, sans qu’aucun mécanisme de remplacement ne soit prévu. Si rien n’est fait dès maintenant, le pays risque une nouvelle crise politique majeure.
Les participants soulignent que gouvernance et sécurité sont indissociables. Une stratégie axée uniquement sur la sécurité a déjà montré ses limites. Sans réformes profondes en matière de responsabilisation, de lutte contre la corruption et de gouvernance, la stabilité restera hors d’atteinte.
Selon le document, les réformes constitutionnelles et l’organisation d’élections crédibles sont impossibles à court terme dans le contexte actuel. La solution doit être dirigée par les Haïtiens eux-mêmes, de l’intérieur comme de la diaspora, avec l’appui des partenaires internationaux. Toute démarche perçue comme imposée de l’extérieur manquerait de légitimité et risquerait d’aggraver l’instabilité.