Si leur mission était de résoudre la crise que connaît le pays, le pouvoir intérimaire dirigé par le CPT et le PM Alix Didier Fils-Aimé n’a fait qu’aggraver la situation. Rien n’a été fait pour apporter une réponse concrète aux problèmes du peuple haïtien.
Si, avant la prise de fonction du CPT, 4,5 millions de personnes étaient en insécurité alimentaire, aujourd’hui, plus de 6,5 millions sont concernées. De plus, alors qu’environ 700 000 personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays avant le 25 avril 2024, ce chiffre dépasse désormais les deux millions.
Aucun territoire perdu n’a été récupéré, et le nombre de zones contrôlées par les gangs a augmenté, malgré l’achat de drones kamikazes gérés par la Primature, sans résultats significatifs. « Le pouvoir intérimaire semble davantage préoccupé par ses intérêts personnels, préférant s’engager dans des luttes stériles pour le contrôle du pouvoir, en réclamant la révocation de directeurs généraux, alors qu’eux-mêmes, au plus haut niveau de l’État, ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités », a écrit Jean Corvington dans son dernier éditorial.
