L’ancien diplômé de l’académie militaire de l’Équateur et ancien haut cadre de la PNH a démontré lors de son premier point de presse qu’il tient beaucoup à cœur la sécurité de ses concitoyens.
“Si yon Leta pa kapab bay yon pèp sekirite, li pa gen plas li la”, a lancé l’ex-sénateur élu de la Grande Anse, craignant qu’après Mariani, le nombre de “territoires perdus” continue de s’accroître pour justifier le maintien d’Ariel Henry à la Primature.
Toutefois, M. Philippe, qui a soigneusement évité de déclarer l’inutilité de la présence de forces étrangères sur le terrain, a estimé que le pays a “suffisamment de moyens pour sécuriser la population”.
“Ayiti gen mwayen pou bay tèt li sekirite ie Ayiti ap bay tet li sekirite”, a-t-il lancé avec assurance sans faire directement allusion aux policiers kenyans incapables eux-mêmes d’assurer la sécurité dans le nord du Kenya.
Guy Philippe a lancé un appel au peuple haïtien de prendre son destin en main et qu’il n’allait rien entreprendre sans son approbation contrairement au Dr. Ariel Henry, sans “mandat” légitime et constitutionnel, continuant de parler et de prendre des décisions au nom des Haïtiens, alors qu’il est accusé de complicité de meurtre et de travailler dans l’intérêt d’un petit clan favorable à l’occupation du territoire national à la veille des 220 ans de l’indépendance.
Rappelons que Guy Philippe, à son retour jeudi des États-Unis, avait été mis à la DCPJ “en observation” pour environ 72 heures de temps. Entre-temps, le régime corrompu Tèt Kale3 cherchait vainement à faire parler les textes de loi.