L’administration Trump a signé en avril 2025 un décret exécutif imposant une exigence stricte de maîtrise de l’anglais pour tous les conducteurs de véhicules commerciaux aux États-Unis. Cette mesure vise à renforcer la sécurité routière en s’assurant que les chauffeurs puissent lire les panneaux de signalisation, communiquer avec les forces de l’ordre et interagir efficacement avec employeurs et clients. Les conducteurs ne démontrant pas une maîtrise suffisante de l’anglais peuvent être immédiatement mis hors service, ce qui les empêche de conduire légalement tant qu’ils ne respectent pas cette exigence.
Parallèlement à cette politique fédérale, plusieurs États comme le Tennessee et l’Alabama ont durci les conditions pour l’obtention d’un permis de conduire commercial (CDL), exigeant désormais des preuves de résidence permanente ou de citoyenneté américaine. Ces critères supplémentaires compliquent l’accès des immigrants non établis à une carrière dans le transport routier, en limitant la délivrance des permis aux non-résidents légaux.
Si l’administration Trump justifie ces mesures par une nécessité de sécurité publique et de protection des conducteurs américains, elles suscitent des critiques importantes. Les défenseurs des droits des immigrants dénoncent des obstacles supplémentaires à l’emploi et une discrimination ciblée, notamment contre les chauffeurs non natifs anglophones. Certains experts du secteur estiment que ces exigences risquent d’exclure une partie significative de la main-d’œuvre immigrée, déjà essentielle au transport routier aux États-Unis.
