Le réseau connu sous le nom de « Viv Ansanm » aurait accumulé plus de 100 millions de dollars américains grâce à des postes de péage installés dans plusieurs zones stratégiques, notamment dans les villes frontalières et le long des routes nationales, avec des frais allant jusqu’à 2 000 USD par conteneur — sans compter d’autres sources de revenus non officielles.
Des groupes affiliés, tels que celui de « Izo », seraient impliqués dans la réception de cargaisons provenant d’Amérique du Sud, tandis que celui de « Lanmò San Jou » jouerait un rôle clé dans le transit vers la République dominicaine, avant une redistribution vers les États-Unis et certains pays européens. Ce dernier serait également lié à l’entrée de certains équipements en provenance d’Amérique du Nord.
L’instabilité sécuritaire en Haïti continue de générer d’importantes sommes d’argent pour divers réseaux, locaux et internationaux.
Une question reste sans réponse : qui, dans les milieux économiques ou diplomatiques, facilite la circulation de ces fonds vers l’étranger ?
