La mortalité infantile, définie comme le décès d’un enfant de moins de cinq ans, demeure une préoccupation majeure de santé publique à l’échelle mondiale. Bien que les facteurs varient selon les régions, certaines causes sont universellement reconnues comme étant les plus meurtrières pour les jeunes enfants. Les complications néonatales se classent en tête de liste, regroupant la prématurité, les complications survenant pendant l’accouchement (comme l’asphyxie) et les infections spécifiques aux nouveau-nés. Ces risques, concentrés durant les 28 premiers jours de vie, soulignent l’importance cruciale de soins maternels et infantiles de qualité dès la naissance.
Outre les défis néonatals, les infections respiratoires aiguës, en particulier la pneumonie, représentent une cause significative de décès chez les enfants de moins de cinq ans. À cela s’ajoutent les maladies diarrhéiques, souvent liées à l’accès insuffisant à de l’eau potable et à des conditions d’hygiène précaires, qui peuvent rapidement entraîner une déshydratation fatale. Il est également essentiel de noter l’impact de la malnutrition, qui, bien que rarement une cause directe de décès, affaiblit considérablement le système immunitaire de l’enfant, le rendant plus vulnérable aux autres maladies. Enfin, le paludisme continue de décimer des milliers d’enfants chaque année, particulièrement en Afrique subsaharienne, où un diagnostic et un traitement rapides sont vitaux pour leur survie.