Le 1er juillet 2024, José Raúl Mulino a prêté serment en tant que prochain Président du Panama. Conformément aux promesses faites pendant sa campagne, l’un des premiers actes officiels de M. Mulino une fois à la tête du pays a été de signer un accord avec les États-Unis pour endiguer la migration par le passage du Darién, une étendue de jungle dense et inhospitalière à la frontière entre le Panama et la Colombie, devenue l’un des plus grands couloirs de migration d’Amérique latine.
Longtemps considérée comme infranchissable en raison de sa topographie difficile et de son environnement extrême, le « bouchon du Darién » (de son nom espagnol « Tapón del Darién ») représente, pour des centaines de milliers de migrants chaque année, une étape difficile vers une vie meilleure.
Le mémorandum d’entente conclu entre le Panama et les États-Unis le premier jour du mandat de M. Mulino, signé par le Secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, confirme le soutien des États-Unis aux efforts déployés par le Panama pour expulser les migrants entrant illégalement sur son territoire. Un montant initial de 6 millions US $ a été alloué à cette initiative.