Le directeur général ai de la PNH, Frantz Elbé, aurait donné l’ordre de ne pas permettre à la manifestation réclamant la démission du Premier ministre de facto Ariel Henry de dépasser les limites de Delmas 60, ont indiqué des manifestants s’exprimant sur les réseaux sociaux.
En effet, cette protestation pacifique, contrairement aux gangs qui persistent à faire résonner leurs armes dans la région métropolitaine, a été violemment dispersée par la police à l’aide de « balles réelles et de gaz lacrymogènes« , constatent des reporters sur place.
Vers 12h30, le cortège descendait du quartier Delmas 60 en direction du Palais National, et c’est à ce moment que la police, incapable de faire face aux gangs armés fédérés, selon les contestataires, a pris la décision d’utiliser des balles réelles et du gaz lacrymogène. Selon eux, apparaissant très remontés contre le gouvernement de doublure haïtien, « la police a tout fait pour nous empêcher de nous approcher du Palais National », ajoutant que la nation en a assez d’Ariel Henry, le qualifiant de « esclave domestique, apatride sans scrupule et de vendeur de conscience« .